FOURSY Jean Loup

 

1971
2012


Merci de m’accueillir au sein de l’amicale, je salut très cordialement tous les anciens, ceux que j’ai eu la chance de côtoyer et les autres.
Comme vous le souhaitez, je vous fais un petit topo de mon passage dans l’AA que j’ai quitté en 2002.
Lors de l’amphi en fin de BE mécano cellule hydraulique, j’ai eu la chance de pouvoir choisir une affection sur C135F à Istres, c’était en juin 1970. Je suis donc arrivé à l’atelier hydraulique du Germas 15/090 ou je suis resté jusqu’à l’été 1980.
J’ai beaucoup apprécié l’ambiance, le travail, et cette machine pour laquelle je garde un souvenir impérissable.
Outre le travail courant, VP, dépannage, j’ai assuré la formation des mécanos qui arrivaient d’école comme instructeur cellule hydraulique, carburant de 1975 à 1980. Période très enrichissante à la fois par le côté technique, et le côté pédagogique qui aura d’ailleurs des suites dans ma carrière.
J’ai eu également la chance de pouvoir faire quelques passages en piste au 1/93 Aunis à l’époque (n’ayant jamais eu la chance d’y être affecté) à l’occasion de période de renfort notamment en été, ce qui m’a permis de pouvoir effectuer quelques heures de vol notamment avec vous (aout 1971).
J’ai eu la chance de participer à une campagne Tahiti en 1974. J’ai également effectué un DETAM à Dakar en 1977.
Outre le votre, des noms de cette époque sont encore très présents dans mon esprit, Chrétien, chef de piste de l’époque, Gilbert Béziat bien sûr, le grand Lapp (son prénom ne me revient pas) Tabuteau, Hecq, Lafond, et tant d’autres.
Comment ne pas avoir aussi une pensée pour ceux du 473, j’ai été très ému par le récit que vous en faites sur le site et particulièrement en revoyant les copies des notes de services de l’époque.
Eté 1980, je suis muté à Luxeuil, (pas par punition) mais suite à une demande de mutation, j’avais demandé Luxeuil, Reims, Cambrai. Donc j’étais encore muté au « sud ». Il faut dire que mon épouse (la même qu’à l’époque) est une ch’ti pure race, et que toute ma famille est en Franche comté. Ceci explique cela.
J’arrive donc à l’EB 03/094 sur Mirage IVA, ou je suis affecté en piste jusqu’à la dissolution intervenue en 1983.
Préférant rester à Luxeuil, je traverse une partie de la base et rejoins le Germas 15/004 sur MIIIE, ou après VP, dépannages, chef contrôleur, je m’occuperais de la fin du IIIE avant le passage sur 2000N.
Plus un MIIIE sur la base, (sauf sur la stèle à l’entrée base) plus un boulon à se mettre sous la clé, on me demande de rejoindre l’EC 01/004 « Dauphiné » (le meilleur) pour occuper le poste de chef de hangar, en octobre 1988.
Encore une période très forte de ma carrière ou travaillant en étroite collaboration avec les « OPS » je me sentais en plein coeur de la chaudière.
C’est avec un plaisir évident qu’en 1993 je renoue (très temporairement malheureusement) avec le C135FR (cette fois) lors du Red flag 93. J’ai l’intense plaisir de participer au convoyage retour de nos avions, via les Antilles, le Brésil et le Sénégal.
En 1997, galon de major « aidant » je suis affecté à Villacoublay (sans amertume) comme chef de l’ETIS liaison ou j’ai participée pendant cinq ans à la formation des pilotes et mécaniciens de Mystère XX, de CASA, de TWIN, et TBM 700.
J’ai donc quitté l’armée de l’air en 2002 et posé mon paquetage à Dijon, ou heureusement je peux encore voir et entendre des avions de temps en temps même si les 2000 ont migrés vers Luxeuil, mais de temps en temps j’ai la chance de voir un C135 tourner pour faire du training certainement.
Voilà j’espère que j’aurai l’occasion prochainement de vous rencontrer et de retrouver tous les camarades adhérant aujourd’hui à l’amicale, et que l’occasion me permettra de renouer le contact avec quelques uns.
Très cordialement, Jean loup